Marilou J. UNDER CONSTRUCTION

- Son rêve serait d'écrire un scénario et de le mettre en scène. Elle n'a pas encore une idée fixe du sujet qu'elle décidera d'étudier, mais c'est un prjet auquel elle pense depuis un certains temps. Aimant l'écriture, elle a même commencer à écrires certains essais. Mais ayant peur qu'on ne la prenne pas au sérieu, elle les garde préciseuement enfermé dans une petit boîte, protégée par un gros cadenas.
- Elle fait parfois des rêves prémonitoires. Elle rêve d'un lieu, d'une action, d'une personne, et le lendemain, elle le voit. Au départ cela lui faisait peur, mais maintenant, elle s'en amuse. Elle n'en pas fait pas souvent par contre. Il ne faut pas croire que c'est une médium ou que sais-je. Et ça l'amuse. Du moment qu'elle ne rêve pas de la mort ou d'un évènement grave. ce qui ne lui ait jamais arrivé.
- Par jalousie, il lui ait déjà arrivé de jouer un mauvais tour a une des fille qui appréciait plus que par simple amitié Soren. " Il est bisexuel, mais bon, si tu le dis tu auras encore moins tes chances avec lui. En plus, tu ne dois pas en avoir beaucoup, vu que je crois qu'il a quand même une légère préférence pour les mecs. Terriblement désolée. Mais j'en suis sure que tu as tes chances avec Harvey ! ". Et puis c'était un mal pour un bien, puisque cette charmante demoiselle a fini avec ce Harvey.
- Ayant tendance à fumer mais surtout a boire un peu trop dans les soirées, Marilou nous a frôler le coma éhtylique. Depuis, Soren est là pour veiller à la dose d'alcool qu'elle ingurgite. Ce qui a tendance à l'agacer tout de même.
- Tout les jours, elle se met soit le cd de nouvelle vague, cocoon ou encore cat power. Ses artistes favoris, sans lesquels elle passerait une journée plutot mauvaise. C'est un peu ses portes-bonheur. C'est assez débile, à vrai dire. Mais chacun croit en ce qu'il veut après tout.
- Petite, elle croyait tomber enceinte en embrassant un garçon. Après avoir embrassé son amoureux de primaire, elle croyait alors attendre un enfant. Et la voilà, a jouer les femmes enceintes et imiter chacun de leurs gestes durant plusieurs mois, avant qu'elle ne pose la question fatidique " comment fait-on les bébés ? " et qu'elle s'aperçoive, qu'elle s'y était mal pris.

Bohême, elle possède un côté assez libertin, inconsciente. La réalité n’est pas vraiment faite pour elle, préférant se renfermée dans son monde à elle, avec ce qu’elle aime et les personnes qu’elle apprécie. Imaginative, créative, elle déborde d’imagination et de nouvelles idées. On ne peut pas dire que c’est vraiment une artiste, seulement une personne pleine de ressources. Les responsabilités, la routine l’ennuie. Active, enjouée, rêveuse, elle imagine sa vie d’une certaine façon, et son côté persévérant et ambitieux lui permet de la mener comme elle l’entend. Assez renfermée sur elle, on pourrait la croire insociable. Cependant, c’est une personne spontanée et extravertie lorsqu’elle a confiance en la personne. Tout de même réfléchie, elle ne fait pas confiance au premier venu. Malheureusement, voulant se montrer comme une femme forte, au cœur de pierre, on s’aperçoit tout de même que c’est une sentimentale refoulée. Les sentiments, elle fait comme si elle les ignorait et pourtant, c’est important pour elle. Et elle ne cesse de se poser des questions. Beaucoup trop. Sur son avenir, elle n’en pose aucune. Elle s’en moque, préférant vivre au jour de jour, sans stress, sans obligations. Mais sur les autres, elle s’en pose un tas. Il suffit qu’une personne agisse de telle manière, pour qu’elle se demande pourquoi il a réagit comme ça. Elle aimerait bien passer au dessus de tout ça, mais c’est plus fort qu’elle. Elle se questionne, réfléchie. Elle possède un calme olympien, c’est une personne posée. Mais du jour au lendemain, elle peut devenir excitée, et son calme olympien se transforme en une bombe à retardement. Elle n’est pas vraiment lunatique, même si elle l’est un peu. Elle est plutôt paradoxale en étant rien et son contraire. Elle est difficile à cerner, à part pour les plus perspicaces d’entre vous.

__Storia.
Sévérité, règles, bonne éducation. Telles étaient les mots d’ordres chez les Jenkins. Lorsqu’on est petit, il n’est pas vraiment difficile de se plier aux règles. Evidemment, nous sommes jeunes, et nos parents sont la voie de la raison. C’est bien connu et c’est précisément pour ces raisons-ci que Marilou se comportait comme une enfant modèle. Issue d’une famille anglaise aisée, elle & sa sœur suivait un parcours exemplaire. Sa jeunesse fut banale. Elle n’était ni enfant-gâtée, son père gagnait bien leur vie grâce à la vente immobilière, sa mère travaillait dans une boutique de friperies à Londres. Une vie banale, une famille banale. Monotone. C’est comme si sa vie ne se limitait qu’à un seul jour, qui dès qu’il serait terminé, recommencerait. Mais bon, elle n’avait pas son mot à dire, se contentant d’être une parfaite petite Jenkins. Je n’irai pas plus loin sur son enfance, la routine ne se raconte pas.
Mais en grandissant, ses idéaux n’étaient pas les mêmes que ceux de ses parents. Beauté, Liberté, Vérité & Amour. Voilà en quoi voulait croire Marilou. Les règles qu’essayaient de lui enseigné ses parents n’étaient, pour elle, que des foutaises. Elle ne voyait pas sa vie comme ses parents la voyaient pour elle. De longues études pour finir les fesses sur une chaise, à écouter des personnes inintéressantes toute la journée ? Ce n’était pas vraiment l’avenir sous l’angle dont elle le concevait. Aventures, spontanéité, inconscience. Profiter. Comme tous les jeunes de son âge, elle voulait s’amuser. S’amuser et encore s’amuser. Et rien de mieux pour s’amuser, que de trouver un compagnon de jeu. Soren. Ami et, accessoirement, petit-ami de la jeune fille. Du moins, quand elle le désirait. Un soir ils étaient ensemble, puis trois jours après, elle s’affichait au bras d’un autre. Il en fesait de même. Il s’adorait en réalité, mais fesait comme si il ne pouvait pas se supporter. Toujours à se lancer des défis, à se chercher, à se faire de sales coups. Elle s’en souviendra toujours, la nuit où –attristée-, elle avait été chez lui et l’avait forcé à faire le mur. Ils étaient partis au bord du lac, à discuter. Des bourgeois bohêmes. Ils aimaient ça.
« Si je décidai de foutre le camp, tu partirais avec moi, n’est-ce pas ? » Une question que Marilou n’avait pu s’empêcher de garder pour elle. Au risque de passer pour une idiote. Avec lui, de toute façon, elle pouvait se faire passer pour n’importe qui.
« Crève. J’attends que ça que tu partes. Si je reste avec toi, c’est que t’es la seule assez stupide pour me passer des clopes quand j’veux ». Un arrogant. Soren était un arrogant, mais c’était au fond, seulement pour se donner un style. Et cette arrogance, Lou en avait pris l’habitude à telle point, qu’elle l’ignorait totalement. Avant, elle lui aurait donné une tape sur l’épaule, maintenant, elle fesait comme si de rien n’était. Au fond, elle savait qu’il l’adorait.
« Donc, tu partirais avec moi. C’est bien ce que je me disais.
-Eyh ! J’ai dis d’aller te faire voir. Pas que j’irais avec toi.
-Oui, mais si tu ne venais pas, qui serais l’autre conne que tu pourrais taxer ? ».
Un silence c’était alors installé. On entendait seulement l’eau du lac, des bestioles aussi. Et le silence fut brisé.
« Ouais, c’est vrai … Je partirai avec toi ».
C’était dit. Ils avaient seize ans alors. Et ensemble, c’était la vie parfaite. Celle que souhaitait Marilou. Une vie de bohême, d’insouciance, d’irresponsabilité, de libertés. Mais ses parents étaient toujours là pour la ramener à la réalité à coups de phrases telles que « sois sérieuse » ou alors « Joue ta bohême, mais quand je ne serai plus la pour te payer des caprices et que tu devras te prendre en charge, tu rigoleras moins. Je te l’assure ma fille ! ». Des phases dont elle en avait marre. De toute façon, ses études étaient –pour elle- fichus et puis, elle s’en moquait. Alors ce qui lui restait, était d’être je m’en foutiste et libérée. Voilà. C’était sa vision de la vie. De toute manière, ses parents avaient Louise qui leur assurerait d’avoir une fille avocate ou médecin, talentueuse et sérieuse qu’elle était. Pas besoin de Marilou. Et elle, elle avait Soren. Et les années défilèrent ainsi. Jusqu’à un soir. Ce soir-là, où ils avaient décidés de passer la nuit dans un des parcs de Londres. La spontanéité était sans doute, l’un des défauts (ou qualité) de Lou.
« Si plus jeune on serait vraiment sortis ensemble et qu’on se serait vraiment investis, tu m’aurais aimé ?
- Non.
-Pourquoi ?
-Parce que j’attends seulement que l’un de nous deux se tire, pour que je sois tranquille. Alors je n’allais pas t’aimer.
-Quand on avait seize ans, tu m’as dis exactement la même chose avant de me dire, que tu partirais avec moi. Alors, peut-être que là tu me dis que tu ne m’aurais pas aimé, alors que si ? ».
Le même silence que celui de cinq ans en arrière s’était installé. Mais cette fois-ci, il n’y avait pas le bruit du lac, seulement celui du vent. Mais cette fois-ci, ce fut Lou qui le brisa.
« Je pars en Italie. Le mois prochain. Londres m’ennuie, ma vie m’ennuie, mes parents m’ennuie. Voilà.
- D’accord ».
Toujours aussi insensible, il ne l’avait même pas regardé. Et cela l’atteignait. Son seul ami semblait s’en contre ficher de son départ. Mais pourtant, elle le connaissait, et devait savoir qu’il ne la laisserait pas partir ainsi.
« D’accord. On ne se verra plus. Bien ».
Des larmes lui parvint aux yeux. Une sentimentale refoulée. Voilà ce qu’elle était, et ce qu’elle ne voulait pas montrer. Surtout pas à lui. Mais, elle sentit soudainement un regard vers elle. Soren la dévisageait, devinant sa peine, et s’en moquant.
« Idiote. Je fais toujours ce que je dis. Même si mes paroles datent de mes seize ans. On part quand ? ».
Idiote, oui. Elle l’était. Et l’Italie s’offrait à elle. Fini sa vie à Londres. Son futur était ailleurs, loin de sa famille, de ses habitudes. Et puis Soren allait être là pour ne pas la dépayser totalement.